HISTOIRE DE MIRABEL
Au Moyen-Âge
Ce village perché est dominé par un château aujourd’hui disparu. On trouve dès 1165 l’appellation de « Castrum de Mirabel », propriété de l’Evêque de Die. De peu d’intérêt stratégique, après le rattachement au Dauphiné , cette résidence seigneuriale fortifiée est laissée à l’abandon dès la fin du XV° siècle.
Mirabel, une famille
Au XVI° siècle, la famille des Mirabel devient propriétaire d’une partie du fief. Claude de Mirabel, en 1560, rallié à la Réforme, devient le porte-parole de la communauté protestante de Valence et occupera même le poste de gouverneur de cette ville. Il meurt en 1575 à Livron, tué par la chute d’une pierre, en inspectant l’état des remparts. Son arrière-petit-fils, Hector d’Armand de Forest, Sieur de Blacons (petit fief du sud de la Drôme), hérite des terres des Mirabel.
Mirabel-et-Blacons au XIXème siècle
En 1805, la commune est créée sous le nom de « Mirabel et Blacons ». L’implantation d’usines dans la vallée, le manque d’eau et l’accès difficile vont provoquer l’abandon progressif du vieux village au profit de Blacons. En 1846, Mirabel comptait 71 habitants pour 26 feux. Les gens s’exprimaient de façon usuelle en langue d’oc, laquelle sera transmise naturellement jusqu’en 1914.
Du XXème siècle à aujourd’hui
En 1911 : 22 habitants pour 8 foyers. La dernière maison habitée fut celle de la veuve Poulet, qui y resta avec ses chèvres jusqu’à sa mort, puis la légua à son ouvrier agricole, Dominique Perez, (anarchiste espagnol, ayant fui le franquisme), il y vécut jusqu’en 1976.
Dans les années 1960, des maisons ont été restaurées pour servir de résidences secondaires, mais depuis 2009, de nouvelles familles y rénovent leur habitation principale, redonnant vie à Mirabel.